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Les horaires de travail

Mots clés : Éditorial, Santé, Société, Sciences infirmières

Rémunération, flexibilité, déplacement, temps supplémentaire obligatoire (TSO); ce sont les mots clés qui reviennent à chaque discussion concernant les conditions de travail des infirmières. D’autant plus que cette discussion revient périodiquement due aux renouvellements des conventions collectives entre la fonction publique et les syndicats.

Je soumets une idée très simple. Est-ce possible qu’on ne cible pas la vraie priorité? Est-ce possible qu’on ne prenne pas le problème à sa source? Le nerf de la guerre est, à mon humble avis : les horaires de travail des infirmières.

Oui, les différents acteurs en parlent. Or, personne ne sort de la boîte. Depuis belle lurette, on déplace les mêmes variables comme un cube Rubik pour finalement ne jamais le réussir.

Continuité des soins et expertise

Comment est-ce possible d’avoir de l’expertise sur un département?

Pour ceux qui ne connaissent pas le modèle de Benner, je vous conseille fortement sa lecture pour bien comprendre les notions de ce texte.

Tout d’abord, si vous allez sur un département de soins infirmiers, vous verrez que l’action, la période où l’acuité des soins est la plus importante est bien sûr du lundi au vendredi, le jour. Simplement parce que tous les professionnels sont présents pour offrir le plateau technique disponible (soins infirmiers, médecine, chirurgie, spécialités, examens paracliniques, laboratoires, etc.).

Ma prémisse est la suivante :

  • l’expertise est davantage nécessaire le jour;
  • la majorité des professionnelles de la santé préfèrent travailler le jour;
  • le plateau technique d’un établissement est plus actif le jour.

Alors, pourquoi ne pas favoriser l’expertise le jour? Pourquoi une assistante du supérieur immédiat (ASI), anciennement assistante-infirmière-chef (AIC), qui devrait logiquement avoir une certaine expertise, devrait-elle travailler la fin de semaine, alors que son expertise est peu valorisée?

Il me semble logique qu’une jeune infirmière commence au bas de l’échelle et se fasse les armes et où les plus expérimentées auront graduellement connu les diverses réalités d’un département avant de pouvoir participer aux décisions assurant son bon fonctionnement?

Bref, je crois que nous en sommes à la croisée des chemins. La dynamique syndicale actuelle nous a été très bénéfique collectivement au Québec durant des temps plus sombres. Maintenant, je crois qu’il serait temps de faire une réforme majeure pour refléter les priorités des nouvelles générations et, surtout, remettre en question les idées préconçues. Il est parfois nécessaire de retourner à la table à dessin pour recommencer du début.

Or, il ne s’agit qu’encore de mes deux cents pour aujourd’hui.

Photo de Donald Tong
https://www.pexels.com/fr-fr/photo/personne-portant-une-montre-analogique-23475/

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